Comment vivez-vous les conséquences de la situation sanitaire actuelle ?
Il y a quelques jours, j’ai lancé un petit sondage en story sur Instagram & Facebook, et bien sûr quelles que soient les décisions que chacun a prises ou va prendre, nul n’est indifférent.
Le but de cet article n’est pas de savoir si on est pour ou contre ce qui nous est demandé, car je pense que c’est bien plus complexe que cela.
Ce que je constate, c’est l’impact de la situation sur nos vies professionnelles et personnelles au-delà de la santé bien évidemment. Egalement en ce qui concerne les enfants.
En séances j’ai reçu des personnes très perturbées. En effet, pour la famille, pour le travail, pour faire bonne figure, certains prennent beaucoup sur eux, et n’en peuvent plus. Trop d’émotions, trop de peurs. Les siennes, celles des autres… Des projections de ce qui pourrait se passer, et aussi des réajustements du quotidien, souvent inconfortables.
Alors quoi faire ?
Si certaines personnes se protègent en restant informées mais en ne regardant plus les journaux télévisés ou autres, chacun doit néanmoins s’adapter. S’adapter à la situation sanitaire, s’adapter aux consignes ou aux contraintes. Et tout le monde est concerné de près ou de loin.
Alors chacun fait ce qu’il peut, ce qui lui semble juste ou ce qui lui semble nécessaire. Imposé ou non. Parfois c’est simple, comme un soulagement voire un sentiment de sécurité en faisant ce qui est demandé. Mais même là, restent parfois certaines craintes. La crainte de néanmoins tomber malade, la crainte de transmettre la maladie, ou celle que la situation économique se détériore et que nos proches soient touchés à différents niveaux.
On peut choisir de lutter, mais même là c’est compliqué, car confronté au jugement des autres et aux contraintes.
Lorsque le stress s’installe durablement, certaines personnes peuvent se sentir seules et désemparées. Heureusement il existe une palette de méthodes, à chacun de trouver la sienne selon ses affinités ou le temps à disposition. De la méditation, au sport, aux promenades dans la nature, la kinésiologie, l’EMDR et bien sûr l’hypnose.
C’est la technique de l’hypnose ericksonienne que je propose le plus souvent, car j’apprécie son côté actif. Lorsqu’avec la personne on a cerné ce qui perturbe le plus, quelle émotion est trop présente et envahissante, alors on va aller à sa rencontre et la faire se transformer.
Après la discussion avec des questions orientées, que beaucoup de choses peuvent déjà être lâchées et déposées, alors on peut commencer le voyage intérieur, à la découverte de ce qui empêche d’être bien. Cela demande juste de la volonté, la volonté de changer et d’évoluer. Puis se laisser guider, un peu comme dans une méditation.
Mais lorsque la personne a déposé les valises, comme au retour d’un voyage, le cœur plus léger, des sensations agréables et des images plein la tête, alors quoi qu’elle ait à traverser, quelles que soient les décisions qu’il va falloir prendre, alors elle se sent déjà plus forte. Tout est plus clair, le chemin mieux tracé. Avec parfois peut être la surprise de constater que des sentiers parallèles que la personne n’avait avait pas envisagés ou observés, peuvent lui permettre d’avancer plus sereinement.
La forme de ce texte peut vous surprendre, car parfois non spécifique. Je l’ai fait exprès, déjà pour ne pas prendre parti, et pour vous montrer aussi ce que peut-être le langage utilisé en hypnose ericksonienne. Basé sur l’objectif éclairci en préambule, le praticien fait des suggestions. C’est un peu comme ouvrir des portes. Puis le cerveau a le pouvoir de choisir ce qui est bon pour lui et l’imagination ainsi que la créativité peuvent agir.
Être juste soi-même, un luxe plus que jamais d’actualité, pour vivre au mieux dans le monde qui est le nôtre en ce moment…
Vous aimeriez en savoir plus? Contactez-moi depuis l’onglet Contact en haut, je vous répondrai avec plaisir.
Sylvie Moisan
Maître Praticienne en Hypnose Ericksonienne
Praticienne Niveau 2 Hypnose Régressive Quantique QHHT (Dolores Cannon)
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